sine passio

Beaucoup de temps passé à rêvasser
Observant mes étoiles lentement s'espacer
Le sentiment est palpable quand on n'est plus ébloui
La chaleur d'une boule de feu se dissipant dans la nuit
On se rend compte que la lumière remplissait l'espace
Pour mieux ignorer l'éphémère on s'en laisse habiter
Les poils se hérisser, la mécanique s'activer
Jusqu'à rouvrir les yeux, comme se dévoiler la face
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Plus de mots que d'idées
Plus de vent que d'actions
Je ne veux pas me décider
Laisse-moi ne pas faire attention
J'ai besoin qu'on me laisse tranquille
Je veux qu'on me prenne dans les bras
Je ne veux pas qu'on se fasse de bile
Je veux me cacher sous les draps
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Je prends des douches froides après les brûlures
C'est pas ma faute s'il pleut, mais ça m'aura à l'usure
Comme un ver de terre ruinant sa propre pomme
Détruire ce qui est bon, n'est-ce pas le propre de l'homme ?
On ratiboise des verres, on crée des crises de foie
Ta bonne étoile a tout cramé, crise de foi
Comme confondre sel de céleri et cannelle
Tout était bien parti puis c'est parti à la poubelle
Le silence s'installe, plus lourd que des vérités
Ricochant incessamment sans sens sur les murs
Des murmures dévoilant les sentiments les plus purs
Un renvoi de balle sans son de mes insanités
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Plus de mots que d'idées
Plus de vent que d'actions
Je ne veux pas me décider
Laisse-moi ne pas faire attention
J'ai besoin qu'on me foute la paix
Je veux qu'on rentre chez moi
Je ne veux pas rester sans toi
Laisse-moi seul s'il te plaît
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À force d'écrire pour ne rien dire
Mon mental va m'abandonner
Une partie de moi-même veut partir
Comme si j'avais trop donné
Pourtant je ne veux pas changer
Je veux rester moi-même
Sans me frotter au danger
Je ne peux prétendre que j'aime.